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260. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63

Cette humble pierre sur une si glorieuse mémoire me parut l’achèvement de la destinée poétique de ce grand homme. […] Y eut-il jamais une plus poétique Arcadie ? […] Cette étude, si aride et si opposée aux études poétiques dont il avait pris l’habitude et l’exemple chez son père, rebuta le jeune homme. […] Léonora elle-même prévint le Tasse du danger de cette rivalité poétique avec un homme si puissant sur l’esprit de son frère. […] Léonora, idole du peuple de Ferrare par sa beauté et par ses talents poétiques, avait en même temps une si juste réputation de vertu et de piété qu’on la regardait dans tout le duché comme l’intermédiaire visible de la Providence, et qu’on attribuait à ses prières la vertu surnaturelle de fléchir le ciel et d’écarter les fléaux.

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