Mais le volume que voici nous le révèle intégralement dans toutes ses puissances poétiques et la variété de ses inspirations. […] Quand donc trouverai-je enfin un poète qui préserve la naïveté de sa source, la pureté de son inspiration par la plus heureuse des ignorances, et qui ne soit pas littéraire dans une époque de vieille civilisation bien plus littéraire que poétique ? […] Il est de race gauloise comme La Fontaine et Boileau, — non pas Boileau, le froid et didactique auteur de l’Art poétique, mais Boileau, le chantre coloré et chaud du Lutrin. […] Et partout, partout, c’est ainsi, en cette masse de poésies entassées dans ce volume qui déborde, et où l’auteur nous a donné toute sa vie poétique en une fois.