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1783. (1894) La vie et les livres. Première série pp. -348

Le romancier Jacques Molan continue à mettre son âme en copie ; il a un franc cinquante par volume ; il thésaurise, et se retirera bientôt après fortune faite, car il ne laisse perdre aucune émotion : il y a quelque temps, voulant séduire par la littérature une femme du monde un peu poétique, il lui adressait une espèce de rêverie, écrite « pour elle seule », ce qui ne l’a pas empêché de publier cette prose dans un recueil vendu à vingt-cinq mille exemplaires, sous ce titre : Tristes nuances.

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