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1605. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362

Si, dans les sciences même les plus sévères, aucune vérité n’est éclose du génie des Archimède et des Newton sans une émotion poétique et je ne sais quel frémissement de la nature intelligente, comment, sans le bienfait de l’enthousiasme, les vérités morales saisiraient-elles le cœur des humains ? […] Daunou n’avait point reçu de la nature ce qu’il faut pour dégager l’élément poétique proprement dit, pour saisir la poésie en tant qu’elle se sépare nettement de la prose, et qu’elle en est quelquefois le contraire ; la poésie, comme il l’entendait, et comme l’entendaient presque tous ses contemporains, n’était que de la prose plus noble, plus harmonieuse, de la prose dans ses plus riches conditions.

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