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365. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 272-292

La Poésie n’a jamais été & ne sauroit être regardée que comme une imitation de la Nature, la peinture des objets & des passions : le but du Poëte doit donc être de peindre. […] Ce qui distingue la Poésie de l’Eloquence, c’est la fiction, la vivacité des figures, la hardiesse de l’expression, la richesse & la multiplicité des images, l’enthousiasme, le feu, l’impétuosité, les divers essors du génie. […] Si on ajoute que la versification a toujours été le caractere & le signe distinctif de la Poésie, il en faudroit donc conclure que tout ce qui est en vers est nécessairement Poésie, tandis que nous avons tant de Versificateurs & si peu de Poëtes. […] « La Poésie, dit-il, perd plus qu’elle ne gagne par les rimes. […] De la Poésie lyrique, par M.

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