Cette expression n’était pas étrangère au poète ; toutefois, son air vrai fut plutôt cavalier et cape espagnole, ou bien encore paysan selon nos Joyeux Devis, moitié gothique, moitié renaissance. […] Le poète Maurice du Plessys aurait-il raison de blasphémer les dieux et de dire qu’Apollon persécute les siens à la mesure de leur amour ? […] Sans fortune, n’ayant pour vivre qu’un modeste emploi, quelque part dans un ministère, il s’était mis tout à coup en tête d’éditer à ses frais les poètes inconnus, et le plus extraordinaire c’est qu’il arrivait à vendre ses volumes, mais il voulut aller trop vite. […] Ô poètes ! […] La Vie d’un poète (Feuilleton de la Gazette de France du mardi 16 juillet 1907).