» du jeune Diafoirus, c’est à lui-même que ce poète l’adresse, et il n’obtient pas sa propre autorisation. […] [Nos poètes (1888).] […] Comme Brizeux, auquel il ressemble par la pudeur de son lyrisme voilé, il a aimé la Muse d’un amour exclusif, délicat et scrupuleux… Le poète de l’Âme vierge n’a pas attendu, pour nous dire sa chanson, que les annonciateurs de « formules » nouvelles aient prédit une révolution du goût. […] C’est tout bonnement ce que font les poètes, grands ou petits. […] Dorchain est un poète… Il est idéaliste et ne craint pas de s’exposer, par sa naïveté sentimentale, aux risées de ceux qui confondent la vulgarité avec le bon sens.