Henri de Régnier l’a dit excellemment (Poètes d’Aujourd’hui, Mercure de France, août 1900). « Le poète cherchera moins à dire qu’à suggérer. […] Le poète ne crée rien. […] Mais le poète est lui-même cette pompeuse trompette qu’embouchent, tour à tour, les eaux et les fleurs. […] Ce n’est pas le poète qui crée le rythme, mais c’est le rythme essentiel des choses qui scande et dirige le poète.”