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2045. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XIX. M. Cousin » pp. 427-462

Pour peu qu’on ouvre le livre de ce philosophe, fasciné par un fantôme historique tout autant qu’aurait pu l’être un poète, ce fou sublime de Byron, par exemple, qui s’abîmait dans la contemplation magnétique d’une boucle de cheveux blonds de Lucrèce Borgia, ce qu’on cherchera d’abord, c’est le motif même d’un pareil livre, la passion qui a dû l’écrire, et qui devrait partout s’y retrouver. […] le plaisant projet d’un poète ignorant, Qui, de tous les héros, va choisir Childebrand ! Nous disons, nous, que la poésie est surtout dans le poète et que Childebrand est épique, si le poète est épique ; ou bien que serait l’invention ?

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