La critique serait comme le Versailles des sages de la littérature ; on n’y serait admis que sur la présentation de son acte de naissance, ou, par exception, de quelque œuvre capable de mûrir le jugement et de hâter l’expérience, poème épique ou didactique, tragédie, roman moral. […] Un écolier qui se promène à travers un poème prend tous les vers luisants pour des escarboucles, et les Chinois qui se piquent d’avoir le goût bon, font des magots bien singuliers. […] Un critique trace les règles de l’épopée ; un poète les met en pratique et « accouche lentement d’un poème effroyable » : c’est la Pucelle, de Chapelain, où nous commençons à trouver du bon.