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8. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — III »

De retour à Paris, madame de Genlis s’occupe enfin de l’éducation des jeunes princesses qui lui sont confiées ; et plus tard le duc de Chartres lui remet aussi celle de ses fils. […] parce que Bernardin de Saint Pierre se brouille avec madame de Genlis et accepte plus tard une place dans l’instruction publique sous Robespierre, doit-elle tant mitiger l’éloge de Paul et Virginie et tant rabaisser la Chaumière indienne ? […] Sans doute, Chénier eut une fois envers elle le grand tort de lui parler d’amour, et d’autres fois il lui lança d’autres traits auxquels elle fut peut-être moins insensible ; mais, plus tard aussi, quand l’amertume de la satire fut exhalée, madame de Genlis reçut publiquement de sa plume, dans un estimable écrit, toute la justice à laquelle elle pouvait prétendre.

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