Ici j’éprouve le regret d’avoir à noter une erreur dans un livre plein de vérités : « En se faisant dandy — dit Balzac — on devient un mannequin plus ou moins ingénieux, qui sait se poser sur son cheval ou sur un canapé, qui mord ou tête habituellement le bout d’une canne ; mais un être pensant ? […] Incroyables retards, dont l’histoire littéraire est pleine ! […] Évidemment, il n’a pas la bonhomie pleine de profondeur des deux Téniers, — car ils étaient deux, ces talents si semblables qu’ils n’en font plus qu’un dans la mémoire des hommes, — mais il en a parfois la fougue burlesque et l’emportement de kermesse. […] Tel qu’il est ici, c’est un talent incorrect, mais plein de prestige, étonnant, charmant et dangereux. […] Et ils l’ont introduite dans l’esprit des lecteurs aussi, qui ne sauront plus où ils en seront quand ils voudront apprendre comment s’est développé cet esprit, prodigieux de toutes manières, autant par sa nature que par ses développements, d’abord difficiles, mais qui, tout à coup, à un certain moment, partit en ligne droite, et foudroyant, comme le plus plein des boulets, après avoir fait, comme un boulet creux, tant de paraboles !