Le poëte ou l’amant s’imagine qu’il est introduit par dame Oyseuse au château de Déduyt (Plaisir). Il y trouve l’Amour et tout son cortège, Doux-Regard, son écuyer, Richesse, Jolyveté, Courtoisie, Franchise, Jeunesse, etc., etc., lesquels forment des couples amoureux, et se livrent au plaisir de la danse et de la promenade. […] Les uns n’ont pu lui pardonner de s’être ennuyés à le lire ; les autres lui ont fait un grief du plaisir que leur a donné la lecture de quelques poèmes antérieurs ou contemporains. […] Quand il créa le monde et tout ce qui existe, il voulut que je trouvasse les noms des choses à mon plaisir, et que je les nommasse Proprement et communément, Pour croistre notre entendement. » Cette licence de Jean est, en effet la raison en goguette, la raison ribaude, comme l’appelle l’amant : mais c’est toujours la raison. […] Le plaisir de la découverte, un peu de flatterie monarchique, un certain penchant à trouver Boileau en faute, en firent exagérer beaucoup le mérite.