Ajoutez le plaisir malin de dire à un homme supérieur en quelque genre : Monseigneur, vous baissez. […] Le premier jour se lève, et l’on n’aperçoit rien encore ; Colomb a le cœur qui bat, et ici le poëte décrit en vers élégants ce cœur Qui s’élève, et retombe, et languit dans l’attente, Ce cœur qui, tour à tour brûlant ou sans chaleur, Se gonfle de plaisir, se brise de douleur, etc. […] Un homme d’esprit, dont on citait dernièrement de rares pensées, a dit : « Ce ne serait peut-être pas un conseil peu important à donner aux écrivains que celui-ci : N’écrivez jamais rien qui ne vous fasse un grand plaisir. » Au théâtre, et pour des sujets de comédie, le précepte peut surtout sembler de circonstance.