Je ne crois pas exagérer, ni céder au plaisir d’une vaine antithèse. […] ou au plaisir de leurs lecteurs ? […] Voilà des livres, voilà du papier, voilà de l’art enfin, et voilà des textes qui inviteraient à les lire par le seul plaisir qu’ils font aux yeux. […] Et le livre à son tour, indépendamment de l’instruction qu’il nous apporte, ou du plaisir qu’il nous procure, nous en procure un autre encore, difficile à définir, mais non pas impossible, un plaisir rare et nouveau, plaisir d’espèce unique, qui est le plaisir littéraire. […] Le public en est dupe sans l’être, parce qu’il est juge de son plaisir, s’il ne l’est pas de la qualité de son plaisir.