Pas un détail qu’il ne relate, en l’ornant à plaisir, de cette coquetterie suprême qu’apportent souvent « les poitrinaires » dans les apprêts de la mort. […] Il dégrada les sensibilités populaires de la même façon qu’il avilit les caractères bourgeois : en flattant leurs vices, en les gavant de bas plaisirs narcotiques. […] Il est donc très vivement à souhaiter qu’une orientation nouvelle soit donnée à notre littérature d’imagination ; qu’elle ait le souci de la vérité, de la pensée, du style, et en même temps qu’elle ne rebute pas le gros public par les recherches d’une « écriture » compliquée à plaisir, par l’abus des descriptions, par l’amertume de son pessimisme, par une dédicace aristocratique pour « la bêtise humaine », généreusement prêtée à la totalité des hommes, exception faite des seuls littérateurs. […] Mais si le peuple s’en contente, je ne crois aucunement qu’il y tienne et qu’il soit incapable de trouver plaisir à des œuvres plus nobles et plus littéraires. […] Les instituteurs se feraient un plaisir de les communiquer ou de les distribuer, et les recommanderaient à leurs élèves.