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253. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422

Mais cet Arthur, qu’un hasard heureux, une saison plus recueillie, a laissé écrire avec plus de soin et de suite à un homme du monde redevenu chrétien ; ce roman, bien fait pour plaire à beaucoup, nous permet de parler, selon notre cœur et notre goût, d’un poëte aimable, d’un des naturels les plus charmants de ce temps-ci, et auquel il n’a manqué que le travail et l’haleine. […] Vos accents imparfaits savent-ils émouvoir, Plaisent-ils ? […] je n’étais pas malheureux alors ; je commençais à me fatiguer du tourbillon où mon inconstance m’avait entraîné, et à croire qu’il était temps de songer à une demi-retraite… Je me plaisais à mes maux, à mes pleurs, au faible murmure de mon repentir. […] Je n’ai point passé l’âge où l’on plaît, où l’on aime ; Mes cheveux sont touffus et décorent mon front ; Les regards de mes yeux ont un charme suprême, Et, bien longtemps encor, les âmes s’y prendront.

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