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2154. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Oui, ainsi que le témoigne une autre lettre, où Hokousaï se plaint de n’avoir qu’une robe pour défendre son vieux corps de 76 ans contre le froid d’un hiver rigoureux, l’artiste a vécu, toute sa vie, dans une misère noire, par suite des bas prix payés au Japon par les éditeurs aux artistes, et l’effet d’une indépendance d’esprit qui lui faisait accepter seulement le travail qui lui plaisait, et aussi à l’occasion des dettes qu’il eut à payer pour son fils Tominosouké et son petit-fils, né de sa fille Omiyo, — du reste tirant une espèce de vanité de cette pauvreté. […] Tous les objets sont soumis à cette modification, à plus forte raison les peignes et autres objets de toilette servant aux femmes dont les caprices se plaisent au changement.

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