À plaire et à déplaire tour à tour à tous les partis, à conquérir peu à peu l’estime froide et la confiance éventuelle du pays, à donner de temps en temps quelque preuve de résolution et de talent dans les assemblées, puis à rentrer applaudi dans son silence et dans son inaction, comme un soldat assis qui fourbit son arme, afin que le pays se dise : J’ai un bon combattant de plus dans l’occasion, j’ai un nom en réserve dans ma mémoire.