Voilà pourquoi il enchantait mon adolescence et pourquoi il plaît à mon impressionnabilité assagie. […] Et il me plaît dans ces larges chœurs au-dessus desquels plane l’orgue de Victor Hugo, d’écouter les chants d’Alfred de Musset, soliste intensément humain. […] Mais pour l’aube qui se lève, c’est pénible et trouble que la manière dont la manifestation prochaine a été fomentée comme par des acteurs qui cherchent leurs gestes — et des gestes qui plaisent aux « maîtres ». […] Il est des heures, par exemple, que je passe avec Racine, d’autres où je feuillette Lamartine et Musset, il est des moments où j’ouvre un Ronsard, il en est aussi où me plaisent Rodenbach, Samain et Verlaine et nombreux sont les instants que je consacre à nos grands poètes d’oc disparus, Jasmin, Aubanel et Félix Gras.