La sœur Emmerich35 On s’étonnera peut-être de ce nom, mis à cette place, pour clore cette première série des Bas-bleus ou des femmes littéraires du xixe siècle… « Pourquoi celle-là, ici ? […] ils l’ont gâté, à plus d’une place, dans Mme de Staël, cette femme si admirablement femme, qui n’a jamais été le tout-puissant homme qu’on a dit ! […] Logiquement avec le plan des Œuvres et des Hommes, la place de la sœur Emmerich devait être dans la deuxième série des Écrivains religieux, comme sainte Thérèse est dans la première 36 ; mais je me permets de la placer exceptionnellement parmi les bas-bleus, cette illettrée, pour faire voir combien radicalement elle en diffère, puisque de toutes les femmes qui furent quelque chose par le génie, elle est certainement celle qui se douta le moins qu’elle en avait.