/ 2853
466. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XX. La fin du théâtre » pp. 241-268

Mais j’observerai que la place de la Roquette est plus tragique encore que la Porte-Saint-Martin ; l’exécution y est meilleure ; et, malgré quelques défaillances, M.  […] Or, en face de cette vie exubérante, le théâtre eut sa place naturelle. […] À la porte du Grand Café, tout l’été, stationne une foule avide de saisir les notes aigrelettes d’approximatifs tziganes ; — en face du passage des Panoramas, un autre groupe approuve chaque soir la succession d’annonces d’un transparent ; — place du Théâtre-Français, à minuit, une haie respectueuse admire la sortie des sociétaires ; — dans la rue, un cheval glisse, deux cochers se querellent, un agent paraît : c’est assez pour retenir les passants amusés… D’abord, on aime les spectacles et leur cuisine (à preuve, dans les journaux obséquieux, le développement de la rédaction théâtrale : critiques, soireux, échotiers, indiscrétionistes) : au besoin, on se contente du spectacle de tout ce qui se laisse écouter ou regarder. […] Même sur les anciennes scènes, on cède la place aux Lauris, aux Hanlon, et autres exhibitions.

/ 2853