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889. (1913) La Fontaine « VI. Ses petits poèmes  son théâtre. »

D’abord votre présence ayant frappé ma vue, Pied à terre aussitôt j’ai mis avec eux tous ; Vous nous avez reçus bras-dessus, bras-dessous. […] Toutefois, prenant cœur pour cet exploit guerrier, J’ai vaillamment porté mon pied à l’étrier ; D’une main empoignant le pommeau de la selle, Pour porter l’autre jambe en l’autre part d’icelle, Je me guindais en l’air quand la selle a tourné. […] Pour m’affermir dessus, sensible à ces détresses, Mes pieds trop courts, cherchant mes étriers trop longs, Ont fait à mon cheval sentir leurs éperons Dans un endroit douillet où jamais la molette N’avait piqué cheval.

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