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657. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution française »

C’est que la Révolution n’est pas, comme on l’a cru un moment, une chose finie, épuisée, qui a fait son temps et dont on puisse dire, comme Henri III du duc de Guise renversé et mort à ses pieds : « Mon Dieu ! […] Ainsi, les uns la posaient à l’avènement de Luther et du protestantisme ; les autres plus loin, avec Jean Huss et Jérôme de Prague ; un troisième parti, plus chimérique encore, à l’invasion de la Gaule par les Barbares ; et enfin les plus fous et les plus coupables, comme Buchez, par exemple, au pied même de la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ. […] Il me suffit que la Révolution soit blessée par ce livre et qu’elle ne puisse s’en relever… Est-ce que l’éclat de la sandale d’or de l’Archange ajoutait à la force du pied terrible qui l’appuyait sur le dos de l’Immense Rebelle terrassé ?

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