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319. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Tous les soirs, en revenant à pied, mes yeux cherchent, du plus loin qu’il leur est donné de voir, si ma maison est debout. […] Tout autour de moi des détonations à cent, à cinquante pas, à la gare du chemin de fer, rue Poussin, où une femme vient d’avoir le pied emporté. […] J’avais rêvé de faire faire par lui un portrait de mon frère, dans le format du portrait en pied de la comtesse de Nils Barck. […] » Maintenant, ajouta-t-il, rien ne me gêne, on assemblerait le conseil de famille au pied du lit, que je serais plus à l’aise ! […] » — « Eh bien, non, répond-il, je ne connais plus le froid aux pieds.

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