Les Transtévérins se sont chargés de servir votre impatience, et le Pape, dit-on, vient de perdre toute sa puissance temporelle ; je m’imagine que vous transporterez le siège de la nouvelle république lombarde au milieu de cette Rome pleine d’antiques souvenirs, et qui pourra s’instruire encore sous vous à l’art de conquérir le reste de l’Italie. « On prétend qu’à ce propos le ministre Acton disait naguère au roi de Naples : — Sire, les Français ont déjà la moitié du pied dans la botte. […] C’est à l’illustre ami de nous dire en ses Mémoires (et il l’a fait) cette liaison étroitement nouée dans l’exil, ces entretiens à voix basse au pied de l’abbaye de Westminster, ces doubles confidences du cœur et de la muse ; et puis les longs regards ensemble vers cette Argos dont on se ressouvient toujours, et qui, après avoir été quelque temps une grande douceur, devient une grande amertume. […] Bientôt Vesper va descendre ; Dans cet asile écarté La nuit pourra te surprendre ; Du haut d’un tertre lointain, J’ai vu ton pied clandestin Se glisser sous la bruyère : Souvent ton œil incertain Se détournait en arrière. […] En citant, je me place donc avec lui au pied de l’Ida, et le plus que je puis sous le nuage d’Homère : Que l’homme est faible et volage ! […] Sortant du Lycée où il avait entendu une leçon de La Harpe et revenant à pied avec Fontanes, de Candolle ne put s’empêcher de lui exprimer son étonnement du discours violent de La Harpe et de ce qu’il avait l’air d’y applaudir : « Ne vous y trompez pas, lui aurait dit Fontanes ; notre but n’est pas de rétablir la puissance des prêtres, mais il faut frapper l’opinion publique de l’utilité d’une religion, et ensuite nous avons l’intention de pousser la France au protestantisme. » De Candolle, qui croit avoir eu à se plaindre plus tard de Fontanes Grand-Maître, triomphe de la contradiction.