Depuis lors, dans l’édition de 1833, il a été jugé possible d’introduire de nouvelles petites pièces, de simples restes qui avaient été négligés d’abord : c’est ce genre de travail que nous venons poursuivre, sans croire encore l’épuiser. […] Deux pièces, citées dans le treizième volume de la grande Histoire de la Chine qui venait de paraître, l’avaient surtout charmé. […] Mais c’est assez de fragments : donnons une pièce inédite entière, une perle retrouvée, la jeune Locrienne, vrai pendant de la jeune Tarentine. […] M. de Chateaubriand tenait cette pièce de madame de Beaumont, sœur de M. de La Luzerne, sous qui André avait été attaché à l’ambassade d’Angleterre : elle-même avait directement connu le poëte. — La pièce de la Jeune Captive avait été déjà publiée dans la Décade le 20 nivôse an III, moins de six mois après la mort du poëte ; mais elle y était restée comme enfouie. […] La pièce a un peu plus de cent cinquante vers.