Francisque Sarcey I Je m’empare d’une phrase de Beaumarchais, dont je change quelques mots et dont je garde le rythme : « Un homme gros, gris, rond, bon, toujours allègre et de belle humeur. » Tel on se représente M. […] La politique est la mère des phrases vides, de la déclamation, des idées troubles, du mauvais style et des passions injustes : or, M. […] Il y a dans la blague un certain mépris, très légitime d’ailleurs, pour les admirations convenues, pour les phrases toutes faites ; et à ce mépris se joint le plaisir de crever les ballons gonflés de vent, de se sentir supérieur en se prouvant qu’on n’est pas dupe.