/ 1682
491. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1893 » pp. 97-181

Un matin qu’il était venu la chercher, pour répéter, et qu’elle devait déjeuner avec lui, son petit bonhomme à l’allure débrouillarde, lui dit en riant : « Maman va bien déjeuner… tant mieux… car chez nous, on ne mange pas tous les jours » : phrase qui fit fondre en larmes, la mère. […] Je n’ai guère rencontré de bien, dans les deux volumes, que cette phrase : « l’arrêté, le tendu de la peau, qu’a seulement une vierge ». […] Cette phrase avait apporté un bouleversement dans ses idées, et mis son esprit en quête, du comment de la fabrication des enfants. […] Et se succèdent dans la bouche de Sarah, des paroles qui ont l’air d’affirmer le désir de la jouer, et même une phrase, où il est question de me mettre en rapport avec le directeur, mais au fond de ce bout de conversation, il n’y a pas une parole décisive. […] Dans un coin, le vieux Rosny parle de Napoléon, et de temps en temps, à une phrase brillante prononcée par lui, se retourne pour voir, si elle a été entendue de la chambrée.

/ 1682