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401. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 juillet 1886. »

Les cuivres lancent une phrase saccadée, dont chaque secousse rythme son pas et s’achève par une longue tenue d’une sonorité croissante, subitement interrompue, il semble que l’on entende les battements de ces grands cœurs. […] La phrase d’amour s’exaltant, s’élargissant encore, se met à flotter sur l’immense frissonnement de tout l’orchestre. […] La phrase s’élucide, le frissonnement s’approfondit. […] Mais la harpe lance à toute volée un étincelant arpège ; on dirait que la lumière vient d’éclater au milieu des ténèbres, La phrase d’amour s’élève, toujours douloureuse et néanmoins déjà triomphale.

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