La philosophie suit la même fortune, puisque la philosophie n’est tantôt que la base secrète, et tantôt le faîte de ces trois grands développemens de l’esprit, et leur expression la plus pure et la plus élevée. […] Cette époque a aussi sa philosophie, une philosophie à la manière des barbares, vague et indéterminée, parce qu’elle n’est qu’un développement instinctif, un fruit de la spontanéité et non pas de la réflexion, qui seule constitue la vraie philosophie. Cette philosophie primitive est la religion. […] La philosophie du protestantisme suivit sa fortune. […] Il est indifférent à la philosophie des écoles ; il ne le serait peut-être pas à une philosophie nouvelle qui s’établirait sur le fondement de la critique.