Il avait réellement la philosophie familière et souriante ; il croyait qu’on pouvait rendre la sagesse accessible et facile, la vulgariser à l’usage du grand nombre : « Oh ! […] Quoi qu’il en soit, en croyant un tel jour possible, Béranger se distinguait de tous les philosophes qui ne le sont que dans le cabinet et qui n’en sortent pas ; il allait infiniment plus loin qu’Horace et même que Montaigne, qui veulent bien de cette philosophie pratique pour eux et pour leurs intimes, mais qui ne visent guère au-delà. […] Je suis celui qui console encore ; car tous mes vieux amis sont bien découragés : seul, j’entrevois un ciel pur, et je le montre du doigt à ceux qui gémissent. » Il est là tout entier, par ce côté qui dépasse Horace, et qui nous le montre dans l’exercice de sa philosophie modérée et moyenne légèrement christianisée. […] Joseph Bernard, aux intérêts de l’humanité : c’est la politique des bonnes gens comme nous, et la seule vraie. » — « Quant à ma philosophie, disait-il encore à M. […] Est-ce là ce qu’on appelle de la philosophie ?