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1082. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396

diront certains Européens. » VII Ce livre, comme nous l’avons dit, a donné l’empire aux lettrés comme à ceux dont l’intelligence, cultivée par de continuelles études, éclairait le mieux la conscience des règles de gouvernement consignées dans le texte de la philosophie raisonnée de Confucius. […] Les vainqueurs ont été forcés de prendre les mœurs des vaincus ; la pensée a triomphé de la force ; le palais des souverains tartares a continué à être le sanctuaire de la philosophie et de la littérature. […] Le souverain, le premier, subit le despotisme de la philosophie de Confucius, un des sages, des lettrés qui perpétuent son esprit. » Un écrit d’un des derniers empereurs de la Chine, au dix-septième siècle, commente ainsi la loi des jugements et des peines dans un style et dans un esprit que Fénelon, Montesquieu et Beccaria ne désavoueraient pas. […] » Voilà le langage de cette philosophie sur le trône !

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