Buchez, contribuèrent à l’éclairer et à le désabuser sur l’esprit envahissant des systèmes, et sur la prétention des philosophes et savants qui voudraient faire de l’art un serviteur. Plaçant donc tour à tour l’art, ou du moins la poésie, en présence des gouvernements, en présence du public et des salons, en présence des critiques et des gens de lettres, enfin en présence des philosophes, il la vit de toutes parts entourée ou d’indifférents, ou d’ennemis et d’oppresseurs ; il s’attacha d’autant plus étroitement à la noble idée en détresse ; il y reporta tout son dévouement. […] La spirituelle préface qu’il a ajoutée à sa pièce a nettement défini la catégorie des poëtes, à part et en dehors des écrivains plus ou moins philosophes ou gens de lettres, qui sont deux classes différentes et inférieures. […] L’auteur énonce, sur l’état arriéré des armées, sur leur transformation nécessaire, des idées miséricordieuses et équitables, les vues d’un philosophe militaire qui a profité de toutes les lumières de son temps et qui s’est souvenu de Catinat.