Lorsqu’on place à la tête d’un cours d’études publiques la connaissance des langues anciennes, on annonce précisément le projet de peupler une nation de rhéteurs, de prêtres, de moines, de philosophes, de jurisconsultes et de médecins… Plus de philosophes que de médecins, plus de médecins que d’hommes de loi, plus d’hommes de loi que d’orateurs, presque point de poëtes. […] Ici l’on ne formerait que des historiens ou des philosophes ; là que des orateurs, ou des poëtes ou des ouvriers.