mais l’Histoire de France, c’est nous tous, c’est notre blason de peuple, ce sont nos ancêtres, c’est l’honneur. Et quand ce n’est pas l’honneur, car quel peuple n’eut pas ses erreurs et ses fautes ? […] Nous souhaiterions qu’en matière d’histoire de France, l’État prît l’initiative d’une réserve, et qu’en créant des fonctions d’Historiographes, ces Gardes-nobles de l’Histoire, il sauvât notre histoire à nous, cette dernière forteresse morale de tout peuple, et empêchât qu’elle ne fût prise d’assaut par la tourbe des pamphlétaires contemporains, démagogues, fonctionnaires expulsés, prétendants anonymes, transfuges colères qui s’y cachent, la mettent au pillage et s’en font un asile !