Celle-ci lui semble une passion un peu commune ; il la renverrait volontiers au peuple. […] Guizot, de l’interprétation toute contraire qui fut donnée aux événements de Juillet dans la sphère des politiques gouvernants et dans la masse du peuple et de la nation. […] Dans cette première visite de Louis-Philippe, lieutenant général du royaume, à l’Hôtel-de-Ville, à travers les barricades, qu’était-ce que cette bonne femme du peuple qui, en le voyant passer, s’écriait : « J’espère que ce n’est pas encore un Bourbon ? […] Il n’y eut donc, au lendemain de Juillet 1830, que des instincts et des passions dans le peuple et dans la jeunesse, et des déclamateurs à la Chambre parmi les députés de cette couleur. […] Ce n’était pas un casus belli, dira-t-on, ce n’était qu’une vexation, et qui encore avait ses répits et ses intermittences ; mais n’est-ce pas trop que ces petites avanies pour le gouvernement d’un grand peuple ?