Ils sont mal formés ; on n’a pas tenu compte, en les transposant, des modifications spontanées que la prononciation leur aurait fait subir si le peuple les avait connus et parlés ; on les jeta brutalement dans la langue, sans écouter aucun des conseils de l’analogie et on infesta ainsi le français de la finale action, qui peu à peu a détruit le pouvoir de aison, finale normale, moins lourde et plus définitive. De potionem le peuple a fait poison et les savants potions ; le peuple fut plus ingénieux et plus personnel, étant ignorant. […] Du latin innocentem le peuple aurait fait ennuisant.