L’une de ces tragédies était un Clotaire où l’on voyait un maire du palais massacré par le peuple : on l’a du moins raconté ainsi depuis. […] Dans cette contrée, selon lui favorisée entre toutes alors, et à l’abri des inondations comme des volcans, un peuple heureux et sage aurait, durant un long cours de siècles insensibles, vécu en paix et cultivé les hautes sciences ; et ce ne seraient que les restes de cette science primordiale, après la ruine et la dispersion du peuple fortuné, ce n’en seraient que les débris que l’on découvrirait ensuite chez les Chaldéens, chez les Indiens, chez les Chinois, tous peuples dépositaires plutôt qu’inventeurs : Mais je dois renvoyer ici, ajoutait Buffon, à l’excellent ouvrage que M. […] Il adressa donc à Voltaire des Lettres sur l’origine des sciences et sur celle des peuples de l’Asie ; ce volume, en tête duquel on lisait les lettres de Voltaire à l’auteur, parut en 1777. […] Les abeilles sont le seul peuple qui l’ait conservé, parce qu’elles n’ont point encore imaginé l’excellent remède de se détruire dans sa patrie pour s’éviter l’ennui de vivre dans une terre étrangère. […] Sur le premier point, par exemple, dont il veut se débarrasser, sur cette communication de peuple à peuple qui lui paraît un moyen d’explication insuffisant, voici comment il débute en sa cinquième Lettre : Est-ce donc une chose si facile, monsieur (c’est toujours à Voltaire qu’il s’adresse), que la communication des idées ?