Tous les peuples jeunes et nous-mêmes nous sommes des parvenus auprès de l’Italie, et nous respectons sa grandeur jusque dans sa décadence. […] Un latin corrompu était resté la langue de l’Église, de l’histoire, de la législation ; l’italien était la langue du peuple. […] Pendant cette mission, le peuple de Florence, ingrat et aveugle comme tous les peuples, l’accuse de trahison, de concussion, s’ameute contre son nom, court à sa maison, la ravage et la rase, comme Clodius avait fait de celle de Cicéron, le modérateur de Rome. […] Dans les fêtes sacrées, ou même profanes, on donnait aux peuples de l’Italie, au lieu de courses olympiques ou de combats du cirque, des drames de théologie chrétienne. […] Il jugeait les peuples et les chefs des peuples ; il était à la place de celui qui un jour cessera d’être patient, puisant à son gré au trésor des récompenses et des peines.