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28. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367

Je ne m’en accuse pas, je m’en glorifie ; il y a de ces inspirations qui jaillissent d’une seule voix, mais qui sont le cri du peuple et le salut du moment. […] Une grande pensée, un code de la raison, saisit un peuple intelligent, enthousiaste, aventureux, la France. […] Ce dictateur subit lui-même toutes les lois de cette multitude au lieu d’en dicter ; sa présence légalise toutes les violences du peuple envers la cour ; caressant envers le peuple, poli avec le roi. […] Le club des Jacobins règne par ses tribuns sur le peuple ; le peuple règne par ses agitateurs à l’hôtel de ville dans la commune de Paris. […] Entre l’échafaud des tribuns du peuple et les baïonnettes des dictateurs il n’y a plus que le choix du fer immolant ou asservissant les citoyens.

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