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267. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »

Elle n’avait plus de victime que la divine Eucharistie ; elle n’aurait plus permis, même à titre de symbole, ces danses réputées religieuses où se plaisaient des peuples sensuels et guerriers. […] Le peuple répète des paroles antiques, et jamais on ne soupçonne d’impiété ces foules qui s’écrient : Nous louons le Père, le Fils et le Saint-Esprit de Dieu. […] Chœur pacifique, né du Christ, peuple modeste et sage, chantons ensemble le Dieu de la paix !  […] La solennité de la prière publique était plus expressive encore, entre le prêtre, le diacre, le chœur, le peuple, les catéchumènes. […] de nous avoir jugés dignes d’assister, aujourd’hui même, près de ton tabernacle, et de supplier la miséricorde pour nos péchés et pour les ignorances du peuple.

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