Mais est-il rigoureusement exact de dire que « les progrès ou les défaites de l’hérédité souveraine, essayée par les empereurs romains, étaient devenus la véritable mesure de la destinée des chrétiens ; que, sitôt que le sénat et l’empire non héréditaire emportaient la balance, le christianisme était persécuté ; que, sitôt que l’idée orientale ou royale recommençait à prévaloir, les persécutions s’arrêtaient ; que le caractère personnel des princes n’avait aucune part à ces oscillations ? » Voilà des assertions bien absolues ; ce serait la première fois qu’une idée aurait triomphé, durant une longue période, du caractère personnel des gens.