« Je n’ai à me reprocher que des imperfections personnelles et de grandes imperfections, mais nulle faute volontaire qui ait fait le malheur de qui que ce fût, soit qu’en général le mal m’ait été odieux, soit que le sort m’ait favorisé en cela. […] Il fit observer que nulle part dans son ouvrage on ne trouvait l’empreinte de la passion : « Je n’ai jamais, disait-il, attendu des temps de trouble aucun avantage personnel… Ce livre n’avait pas pour objet d’être orthodoxe, mais on y demande la tolérance en faveur des cultes, comme entre les cultes,… et je n’approuverais pas plus l’exigence, au nom de la philosophie, que l’intolérance sous le prétexte du dogme… En 1798, j’ai été arrêté dans le Jura, parce que je n’avais pu obtenir un passeport.