Gardez-vous bien surtout de remettre à l’automne : L’hiver vient aussitôt ; rien n’arrête le temps ; Clymène, hâtez-vous, car il n’attend personne. […] Je ne vous dis pas que toutes personnes s’en accommodent ; c’est un bien pour moi, ce serait un mal pour vous. Une personne que le Ciel a composée avec tant de soin et avec tant d’art, doit faire honneur à son ouvrier et régner ailleurs que dans le désert. […] Il a cru, dans ces sortes de contes, que chacun devait être content à la fin ; cela plaît toujours au lecteur, à moins qu’on n’ait rendu les personnes trop odieuses. […] Non seulement dans Silvia, où lavant-propos s’imposait puisque c’est un conte qu’il fait pour une de ses amies, mais dans Simone, qui n’est dédiée à personne et où Musset s’adresse au public, il met, de même, un avant-récit.