Mme Dufrenoy est une des personnes que M. […] Mme Dufrenoy que je vois en cela semblable à d’autres personnes qui ont souffert du désaccord conjugal et qui n’ont point trouvé de satisfaction complète ailleurs, dans les passions inspirées ou ressenties, en était venue à placer naturellement le bonheur dans la situation contraire à la sienne, c’est-à-dire dans un bon mariage, dans une union bien assortie. […] Elle lui répondit comme une personne qui n’entend rien à tous ces mystères et qui, dans tout son procédé, y va bon jeu bon argent (octobre 1821) : « Savez-vous bien que cette dernière lettre, à laquelle vous ne pensez peut-être déjà plus, m’a fourni bien des réflexions, et que je ne sais vraiment comment y répondre ? […] je ne sais pas plus me cacher que m’apprendre ; la personne qui me regarde sans me voir et m’écoule sans me connaître ne me comprendra jamais. […] Je sentais que, dans ces derniers mois, il faisait tort à sa réputation, il s’aliénait les personnes qui étaient les plus chères à son cœur, et dont la froideur qu’il avait causée lui-même était ensuite son plus grand tourment… « On n’a point connu Mme de Staël, si on ne l’a pas vue avec Benjamin Constant.