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1695. (1902) Le culte des idoles pp. 9-94

Personne ne voulait admettre que l’histoire des hommes et des peuples est pleine d’inattendu, et que ces dieux dont l’Italie accompagne ses guerriers, ne sont qu’un symbole poétique d’une force réelle et mystérieuse, adverse ou contraire, qui secourt ou terrasse les êtres. […] Personne, et les saints non plus que les ascètes, ne s’impose de contrainte ; on suit son génie, son instinct. […] Il s’adressait à des êtres qui ont le devoir de ne regarder que leur personne parce que mille intérêts en dépendent, et qu’ils servent réellement le monde entier en ne pensant qu’à eux-mêmes. […] Les mots de charité et d’humanité ne retentissent plus que dans les discours politiques, parce qu’ils ne représentent plus rien pour personne.

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