Où la personne d’autrui cesse de nous émouvoir, là seulement peut commencer la comédie. […] Dans l’action, c’est la personne tout entière qui donne ; dans le geste, une partie isolée de la personne s’exprime, à l’insu ou tout au moins à l’écart de la personnalité totale. […] Personne ne lui ressemble, parce qu’il ne ressemble à personne. […] D’ailleurs il ne les trouverait pas : nous ne sommes risibles que par le côté de notre personne qui se dérobe à notre conscience. […] Fait pour humilier, il doit donner à la personne qui en est l’objet une impression pénible.