Il y faut ajouter la hardiesse du langage, qui ne lui est commune qu’avec le poëme épique, lorsqu’il ne fait pas parler ses personnages. […] Racine n’a presque jamais passé ces bornes, que dans quelques descriptions où il a affecté d’être poëte : comme dans celle de la mort d’Hippolite, où l’on croit plutôt entendre l’auteur que le personnage qu’il fait parler. […] J’avertis que dans ces odes anacréontiques, je parle toujours pour un autre, et que je ne fais qu’y joüer le personnage d’un auteur, dont j’envierois beaucoup plus le tour et les expressions que les sentimens.