Il peint tout, dans cette Halle qu’il a choisie comme sujet de peinture incessante, dans cette Halle qui est bien plus le sujet de son livre que les personnages qui s’y agitent ; et il peint avec une telle absorption de lui-même dans l’objet, qu’il n’est plus une main conduite par une pensée, mais une espèce de palette mécanique, un pinceau qui va par l’effet d’un ressort, un procédé. […] Il aurait pu, évidemment, se dispenser de la placer dans son roman, cette gardeuse de dindons, de cochons, de lapins et de poules ; car elle y est un personnage à peu près inutile. […] Dépravé par son sujet, il parle, en ce roman de L’Assommoir, comme les personnages qui y vivent. […] Il n’a plus dans le ventre que la conscience de ses personnages, que leurs ignobles passions, leurs horribles manières de sentir et de s’exprimer.